Votre musique est distribuée partout dans le monde, accessible en streaming depuis la multitude d’applications comme Spotify, Deezer, Apple, Qobuz… Votre page artiste est comme vous la vouliez, photos et biographie sont à jour, les liens et crédits aussi. Vous avez pris le temps de construire votre environnement digital. L’expérience de l’usager se voudra totale.

En Chine, pas de YouTube, Google, ou Spotify, mais Youku, Weibo, Alibaba ou Tencent (propriétaire de QQ Music, Kuwo et KuGou, et qui concentre 80 % de part de marché sur le streaming).
Des accords de distribution sont signés entre les agrégateurs, sociétés de collectes et ces plateformes chinoises. Les catalogues sont maintenant disponibles « légalement ». Les artistes sont référencés et leurs contenus accessibles.

Mais il est rare que l’univers de l’artiste soit fidèlement retranscrit en Chine (plusieurs pages pour un même artiste, biographie non ou mal traduite, photos et artwork non mis à jour…). Un suivi est donc absolument nécessaire pour s’assurer de la bonne livraison des catalogues, adapter et traduire les contenus aux spécificités locales afin d’enrichir les expériences des internautes.

La Chine, c’est 1,4 milliard d’habitants, dont 55% sont connectés à internet (l’équivalent de la population européenne), et 300 millions de personnes qui utilisent des applications de live streaming. Pourquoi s’arrêter en si bonne route et fermer les yeux, les oreilles et la curiosité sur ce grand pays ? Internet fonctionne sur les mots, pour chercher une chanson ou un artiste, on tape des mots dans un moteur de recherche. Il est donc important pour les artistes et labels indépendants de garder le contrôle de leur contenus et de le rendre accessible à qui le souhaite, peu importe la langue, le format ou le pays.